La personnalisation est-elle compatible avec la mode ?
Traditionnellement, le mass marketing et l'industrie trouvent un point de rencontre dans leur finalité commune de standardisation des offres de produits ou de services destinés à des populations les plus grandes possibles. En filigrane, c'est en réalité l'abaissement des prix par l'accroissement de volumes produits et la limitation des coûts fixes liés au développe- ment d'une offre qui est visé. Mais sur le fond, quel est le mobile réel de cette idéologie qui a dominé le monde de la consommation depuis la révolution industrielle du XIXe siècle ? Est-ce que la seule recherche du compromis « variété de l'offre/prix bas » supposé constituer un avantage compétitif si déterminant qu'il en exclut de facto tous les autres, ou bien, est-ce l'incapacité à comprendre les ressorts individuels de la demande et de les produire à des coûts acceptables qui a poussé à une logique économique dictée par le « plus petit commun multiple » ?