Accéder à la navigation Accéder au contenu principal

À propos de François Truffaut.

Tous les podcasts

À propos de François Truffaut

Antoine de Baecque —

  • Cinéma
  • Histoire

A travers un voyage dans les archives privées de François Truffaut (1932-1984), Antoine de Baecque invite à considérer que la dimension de l’ « intime » est au cœur de l’œuvre du cinéaste. « Tout part de l’enfance dans l’oeuvre de Truffaut », explique-t-il en indiquant que Truffaut a laissé derrière lui « le plus beau fonds d’archive du cinéma, une masse exceptionnelle de documents », qui se trouve être par ailleurs le fonds le plus consulté de la Cinémathèque française.

En explorant les différentes pièces des Films du Carrosse, un lieu aujourd’hui disparu près des Champs-Elysées, Antoine de Baecque souligne que François Truffaut avait un rapport compulsif aux archives (il conservait tout, y compris les ordonnances médicales), et montre qu’il construisait ses films à partir de ses documents personnels, soigneusement rangés et classés.

Le cinéma chez Truffaut produit de la vie, il en est un facteur d’apprentissage essentiel. La mise en fiction de l’existence permet au cinéaste de faire « vibrer » sa vie à l’unisson de la vie des autres. Chez Truffaut, le cinéma est « aussi singulier qu’une empreinte digitale ». Et même si François Truffaut n’a peut-être pas transformé la forme du langage cinématographique comme Jean-Luc Godard a pu le faire, il a inventé l’intime au cinéma.