L’économie de l’immatériel
Les industries de la création (mode, luxe, design, cosmétiques, musique, vidéo, cinéma...), et plus générale- ment l’économie moderne, sont moins régies par un flux visible d’objets matériels et de produits que par un flux invisible de don- nées, d’images et de symboles.
Si les producteurs privilégient désormais les avoirs immatériels – marques, capital humain, savoirs et imagination –, cela se traduit par l’hégémonie de la culture du produit sur le produit lui-même, de l’expérience et de la sphère de la subjectivité sur l’utilitarisme des biens, du marketing sur le produit, de l’immatériel sur le matériel.